Dans son soucis de sensibiliser les couches vulnérables dans le domaine de la santé, la Fondation Kana suite a l’appel d’offre a manifestation d’intérêt pour l’exécution du projet Scaling up Malaria for impact in Cameroun 2010-2014 a été retenue pour la coordination des activités dudit projet dans l’aire de sante de SITEU du district de sante de Dschang dans la Région de l’Ouest Cameroun.

L’objectif de ce projet vise la distribution universelle des moustiquaire imprégnées d’insecticide de longue durée d’action (MILDA), la sensibilisation des population sur la lutte contre le Paludisme, la promotion des changements de comportements en faveur de la lutte cotre le Paludisme, la prévention du paludisme chez les femmes enceintes, le diagnostic et le traitement des cas de Paludisme, la prise en charge du Paludisme simple à domicile (PECADOM) ainsi que la coordination et le développement de partenariats nationaux, communautaires, publics et privés.

Pour une bonne efficacité, la communication de proximité pour le changement de comportement en faveur de la lutte contre le Paludisme à travers l’approche des visites auprès des ménages. Car nous ne devons cesser de lutter contre cette maladie.

Trop longtemps oublié, Le Paludisme ou Malaria est la 2ème cause mondiale de mortalité par maladie infectieuse après le SIDA: environ un million de personnes en meurent chaque année (350 à 500 millions de personnes sont infectés chaque année). Il tue un enfant toutes les 30 secondes. Il touche quasi exclusivement les pays du Sud. 90% des cas mortels sont en Afrique.

En parallèle, on estime entre 3,5 et 4 milliards de dollars par an, la somme nécessaire pour lutter efficacement contre le Paludisme.

Dans le programme d’éducation environnementale, il a été question de former cinquante jeunes dans la Commune de Dschang sur la notion de gestion d’ordures ménagers par le biais du Compostage. Ceci dit, il s’est agit d’inculquer à ces jeunes des valeurs de protection de l’environnement par une gestion axée des déchets produits dans les ménages qui plus sont un poids pour notre société aujourd’hui.

Sachant que composter :

  • Permet de réduire la quantité de déchets autour de nous. C'est à la fois une économie pour chacun en particulier et pour l'ensemble de la société;
  • Allège la pression de l'activité humaine sur l'environnement: pas de transports inutiles, pas d'incinération, pas de mise en décharge, qui généralement nuisent l’entourage et apporte les maladies;
  • Est favorable à la nature. Le compost rend aux sols une partie de la richesse qu'on en a prélevée par les activités agricoles, horticole et sylvicoles;
  • Conduit, utilisé localement, à réduire les dépenses en produits fertilisants;
Formation de 50 jeunes sur les techniques de compostage à Dschang Formation de 50 jeunes sur les techniques de compostage à Dschang Formation de 50 jeunes sur les techniques de compostage à Dschang

Alors avec la collaboration technique de la Mairie de Dschang par le biais des techniciens du projet de gestion des ordures dans la commune de Dschang, l’appui financier du GADD en tant que partenaire du projet, la participation technique des associations françaises ERA et ELAN, la participation technique de l’association locale ADS(Action pour la promotion de la Santé et du Développement), une main d’œuvre dynamique s’est vue habillée de techniques de compostage ceci pendant quatre jours et n’attend qu’être déployée sur le terrain pour sensibiliser et éduquer les populations de la ville de Dschang à travers les connaissances acquises durant les sessions de formation en même temps théoriques et pratiques.

Dans un pays comme le Cameroun, où le handicap est encore perçu comme une malédiction et les personnes handicapées marginalisées, les structures pouvant les accueillir et les aider à s’insérer dans la vie socioprofessionnelle sont bien trop peu nombreuses. Aussi, lorsque l’une d’entre elles demanda, il y a quelques mois, de l’aide de la Fondation Kana pour réhabiliter ses locaux, cette dernière ne pouvait se défiler.

Créé en 2003 à Obala dans le département de la Lekié, par un jeune couple atteint de surdité bilatérale, l’INEDAV (Institut National Evangélique des Enfants Déficients Auditifs et Visuels) est un établissement scolaire spécialisé dans l’encadrement des enfants sourds et aveugles. Depuis qu’il a ouvert, l’INEDAV se donne deux missions : changer les mentalités dans les zones rurales sur le handicap via des campagnes de sensibilisation menées en début d’année scolaire et, donner aux enfants handicapés de ces mêmes zones la chance d’avoir une vie «normale» en leur offrant une éducation de qualité et des perspectives de carrière professionnelle. Les résultats sont d’ailleurs là, parmi les anciens élèves nombreux sont ceux à avoir intégrer les lycées d’Obola, de Yaoundé ou d’Eseka ou débuté un apprentissage en coiffure, couture ou menuiserie.

De la SIL au CM2, la structure compte aujourd’hui 13 élèves - un nombre limité en raison de la vétusté des locaux faits de bois et de terre. Grace à des dons privés, l’INEDAV avait entrepris, en 2012, la construction de deux nouvelles salles de classe mais faute de moyens, le projet n’avait pu être mené à terme. Touchée par le travail mené au quotidien par cet institut, la Fondation Kana avait à cœur de permettre aux élèves et aux enseignants d’étudier dans de bonnes conditions. C’est pourquoi elle a engagé en mars dernier, des travaux qui ont permis la création en dur de deux nouvelles salles de classe. Soucieux de terminer à temps le chantier, les bénévoles de la Fondation se sont même joints le temps d’une journée aux techniciens sur le terrain.

Les jeunes élèves prendront possession des lieux au retour des vacances de Pâques. La Fondation Kana espère que grâce à ces nouvelles salles, l’INEDAV pourra pour l’année scolaire 2014/2015 comme elle le souhaite augmenter ses effectifs et accueillir 25 élèves.